Après chaque projection, une discussion avec le monteur ou la monteuse du film sera animée par d’autres monteurs, en présence des cinéastes.

Ouverture du Festival
Mercredi 30 mars 2022, 20 h 15. Précédé d’un verre d’accueil à 19 h

INDES GALANTES de Philippe Béziat (documentaire – 2021 – 108’) monté par Henry-Pierre Rosamond
avec les danseurs et danseuses de la Compagnie Rualité, Sabine Devieilhe et Alexandre Duhamel

En 2019, à l’Opéra Bastille, le metteur en scène Clément Cogitore, la chorégraphe Bintou Dembélé et 30 danseurs de hip-hop, krump, break ou encore de voguing revisitent le chef-d’œuvre baroque de Jean-Philippe Rameau, Les Indes galantes. Des répétitions aux représentations, entre danse urbaine et chant lyrique, nous suivons une aventure humaine aux enjeux politiques forts.

 Césars 2022, nommé pour le Meilleur documentaire

 

Jeudi 31 mars, 20 h

Soirée courts métrages

Dans la banlieue de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe ou de Tai’an en Chine, dans les hauts de Mayotte, et sur les terres colombiennes, ces quatre films courts de fiction ou documentaires sont autant de regards singuliers et de portraits originaux sur le monde qui nous entoure.

SHANZHAI SCREENS (23’), de Paul Heintz, monté par Jeanne Sarfati
MORTENOL (28’), de Julien Silloray, monté par Clémence Diard
DJO (13’) de Laura Henno, monté par Qutaiba Barhamji
HELICONIA (27’), de Paula Rodriguez-Paulenco, monté par Maximilien ZAMANSKI

Vendredi 1er avril, 20 h

J’AI PERDU MON CORPS de Jérémy Clapin (fiction animation – 2020 – 81’) monté par Benjamin Massoubre
avec les voix d’Hakim Faris, Victoire Du Bois, Patrick d’Assumçao et Bellamine Abdelmalek

A Paris, Naoufel tombe amoureux de Gabrielle. Un peu plus loin dans la ville, la main tranchée d’un jeune homme s’échappe d’une salle de dissection, bien décidée à retrouver son corps. S’engage alors une cavale vertigineuse à travers la ville, semée d’embûches et des souvenirs de sa vie, jusqu’au terrible accident. Puis c’est la rencontre avec Gabrielle.

 

Cannes 2019, Semaine de la critique (Grand prix), Annecy 2019 (Grand prix et Prix du public)

 

Samedi 2 avril, 14 h 30

LES DAMNÉS, DES OUVRIERS EN ABATTOIR d’Anne-Sophie Reinhardt (documentaire – 2020 – 66’) monté par Vincent Schmitt
avec Antoine Tugas, Joseph Ponthus, Mauricio Garcia Pereira, Nadine Hourmant, Stanislas, Stéphane Geoffroy, Olivier Le Bras, Michel, Sandro De Gasparo, Martial Albar

Ce film met en scène l’histoire de femmes et d’hommes qui luttent dans l’ombre. Qui luttent contre eux-mêmes, contre le regard de la société, contre le silence et la morale. Ils travaillent pour nous nourrir, dans des abattoirs. Anne-Sophie Reinhardt a su les amener tout en douceur à fissurer la carapace qu’ils ont dû se forger pour survivre. Du fond des ténèbres perce une lumière : leur humanité. 

Diffusé sur France 2 le mardi 30 juin 2020 dans Infrarouge
Fipadoc 2021, Luchon 2020 (Prix de l’originalité)

 

Samedi 2 avril, 17 h

L’ÎLE AUX OISEAUX de Maya Kosa et Sergio Da Costa (documentaire – 2019 – 62’) co-monté avec Gabriel Gonzalez
avec Antonin Ivanidze, Emilie Bréthaut, Paul Sauteur et Sandrine Bierna

Après avoir été soigné grâce à « une greffe de lymphocytes de cheval », Antonin intègre un centre de soin pour oiseaux en détresse, dans le cadre d’une réinsertion professionnelle. Formé par Paul, responsable d’élever des souris pour nourrir les rapaces, Antonin fait la rencontre d’Emilie, la vétérinaire, et Sandrine, son assistante, ainsi que de nombreux oiseaux convalescents, en attente d’un retour à la vie sauvage. Mais dans le monde extérieur, une menace invisible s’intensifie au gré du son des avions, qui décollent de l’aéroport à proximité. L’Île aux oiseaux dresse un portrait singulier d’un centre ornithologique, où plusieurs microcosmes cohabitent et questionnent le regard du spectateur sur le vivant et sa condition.

 

Locarno Film Festival 2019, San Sebastian 2019, Entrevues Belfort 2019, Premiers plans d’Angers 2020

Samedi 2 avril, 20 h

PERDRIX d’Erwan Le Duc (fiction – 2019 – 99’) monté par Julie Dupré
avec Swann Arlaud, Maud Wyler, Nicolas Maury et Fanny Ardant

Pierre Perdrix vit des jours agités depuis l’irruption dans son existence de l’insaisissable Juliette Webb. Comme une tornade, elle va semer le désir et le désordre dans son univers et celui de sa famille, obligeant chacun à redéfinir ses frontières, et à se mettre enfin à vivre.

Cannes 2019, Quinzaine des réalisateurs

 

 

Dimanche 3 avril, 14 h 30

LA PROFEZIA DELL’ARMADILLO – Carte blanche aux monteurs italiens
d’Emanuele Scaringi (fiction – 2018 – 99’) monté par Roberto Di Tanna
avec Simone Liberati, Valerio Aprea, Pietro Castellitto et Laura Morante

Zero, un graphiste bientôt trentenaire, vit dans le quartier romain de Rebibbia. Il partage son appartement avec un tatou imaginaire, cristallisation de sa conscience, qui ne le laisse jamais en paix. Quand il ne traîne pas avec son ami Secco, Zero jongle entre petits boulots et visites chez sa mère. L’annonce d’une triste nouvelle va chambouler cette routine sans horizon et l’amener à réfléchir sur le sens de sa propre vie. Ce film est l’adaptation du roman graphique du dessinateur Zerocalcare.

 

Dimanche 3 avril, 19 h

L’ORPHELINAT de Shahrbanoo Sadat (fiction – 2018 – 90’) monté par Alexandra Strauss
avec Qodratollah Qadiri, Sediqa Rasuli, Anwar Hashimi

Arraché à sa vie d’enfant des rues, un jeune afghan se retrouve dans un orphelinat d’État, à l’époque de l’occupation soviétique, dans les années 1980. Il s’y fait des amis et découvre un monde où règnent le football, les échecs et les caïds de dortoirs. Mais l’histoire politique de son pays rattrape la vie des enfants et leur univers est menacé. Les rêves musicaux du jeune homme, inspiré du cinéma bollywoodien, ne suffiront sans doute pas à échapper au réel. 

Cannes 2019, Quinzaine des réalisateurs

Clôture du festival – AVANT-PREMIÈRE
Lundi 4 avril, 20 h

CLARA SOLA de Nathalie Álvarez Mesén (fiction – 2021 – 106′) monté par Marie-Hélène Dozo
avec Wendy Chinchilla Araya, Daniel Castañeda Rincón, Ana Julia Porras Espinoza, Flor María Vargas Chaves

Dans un village reculé du Costa Rica, Clara, une femme de 40 ans renfermée sur elle-même, entreprend de se libérer des conventions religieuses et sociales répressives qui ont dominé sa vie, la menant à un éveil sexuel et spirituel.

Cannes 2021, Quinzaine des réalisateurs