Les monteurs et les monteuses
Henry-Pierre Rosamond
Indes galantes
Henry-Pierre Rosamond est diplômé de l’ESRA. Il a d’abord travaillé en tant qu’assistant sur de nombreux films, téléfilms et documentaires. Depuis 2012, son parcours de monteur est éclectique et oscille entre fiction, documentaire, télévision ou captation de spectacle vivant. Indes galantes est sa première expérience de long métrage de cinéma.
Benjamin Massoubre
J’ai perdu mon corps
Benjamin Massoubre débute en tant qu’assistant monteur dans la publicité et le cinéma, après un BTS audiovisuel option montage. Il monte ensuite de nombreux courts métrages et séries d’animations, puis arrive le long métrage : Tout en haut du monde de Rémi Chayé, J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin, et plus récemment le Sommet des dieux de Patrick Imbert. Il travaille actuellement à la réalisation de son premier long métrage
Vincent Schmitt
Les Damnés, des ouvriers en abattoir
Vincent Schmitt travaille comme chef monteur depuis 2000, tout d’abord sur des documentaires et des spectacles. En 2007, il rencontre Jacques Perrin et travaille sur d’ambitieux projets, qui, de par l’importance de la matière et leur liberté narrative, placent le montage au cœur du processus cinématographique (L’Empire du milieu du Sud, Océans). Son parcours s’oriente dès lors vers des films de nature (Terre des ours, Les saisons, La panthère des neiges…). Son intérêt pour les esthétiques et les formes narratives alternatives se concrétise par la réalisation de plusieurs vidéoclips et courts métrages expérimentaux, et la participation à des projets de cinéma immersif. En 2014, il tourne et co-réalise un long métrage documentaire : Farafin ko, une cour entre deux mondes.
Gabriel Gonzalez
L’Île aux oiseaux
Gabriel Gonzalez est né à Genève. Après des études en école d’art, il est diplômé d’un master en montage à l’Insas à Bruxelles. Depuis il travaille comme monteur et assistant monteur entre Paris et la Suisse. Il monte principalement des courts métrages et des documentaires, dont la plupart ont été présentés dans différents festivals. Il a collaboré entre autres avec Mati Diop, Alexis Langlois et Philippe Parreno.
Julie Dupré
Perdrix
Julie Dupré commence à travailler comme assistante monteuse dès l’âge de 20 ans et monte en parallèle de nombreux courts métrages. Passionnée par la construction sonore, elle fait un passage par le montage son, avant de monter son premier long métrage en 2007, Nuage de Sébastien Betbeder. Elle a travaillé comme monteuse aux côtés de Vincent Macaigne, Houda Benyamina, Fanny Ardant, et collabore régulièrement avec Brigitte Sy, Clément Michel et Jérôme Bonnell. Elle a monté une quinzaine de longs métrages de fiction, des séries pour Arte et Netflix, des documentaires, et un long métrage d’animation sorti en 2021, la Traversée de Florence Miailhe.
Roberto Di Tanna
La Profezia dell'armadillo
Roberto Di Tanna est originaire de Tivoli (Rome). Diplômé en théories du montage, il intègre l’Edit Center de New York en 2004, où il étudie la pratique du montage au côté d’Affonso Gonçalves (Les Bêtes du sud sauvage, True Detective, Paterson) et Alan Oxman (Happiness, Bienvenue dans l’âge ingrat), et travaille comme monteur additionnel sur Swimmers de Doug Sadler (Sundance Film Festival 2005). Récemment, il a monté Bangla de Phaim Bhuiyan (Nastro d’argento 2019 : meilleur comédie, David Di Donatello 2019 : meilleur réalisateur), le documentaire d’Anita Rivaroli We Are the Thousand et deux séries de Stefano Lodovichi, The Trial (Netflix) et Christian (Sky).
Alexandra Strauss
L’Orphelinat
Alexandra Strauss travaille dans le cinéma depuis 1993. Après avoir été assistante pendant plusieurs années (sur des films de Philippe Garrel, Eléonore Faucher, Ossama Mouhammad, Benoît Graffin et Raoul Peck) et avoir monté de nombreux courts métrages, elle monte aussi bien des films de fiction, avec notamment Shahrbanoo Sadat, Raoul Peck, Roy Andersson, Serge Avedikian, que des documentaires comme le Raft de Marcus Lindeen, I Am Not Your Negro de Raoul Peck, Ouaga Girls de Theresa Traore Dahlberg ou le Procès de Mandela et les autres de Nicolas Champeaux et Gilles Porte. Grâce à ses collaborations avec la Suède, elle est nominée deux fois aux Guldbaggen (césars suédois) pour le meilleur montage, et à quelques prix de montage aux USA pour I Am Not Your Negro. Elle a aussi publié deux romans.
Jeanne Sarfati
Shānzhài Screens
Jeanne Sarfati est monteuse de fictions et de documentaires. Après des études de cinéma à Paris III, elle se forme au montage en BTS audiovisuel (Jacques Prévert) puis à l’INSAS (Belgique) dont elle sort diplômée en 2014. Depuis, elle a monté de nombreux courts métrages réalisés, entre autres, par Paul Heintz et Maxence Vassilyevitch, ainsi que des longs métrages, tels que Bêtes blondes d’Alexia Walter et Maxime Matray et, plus récemment, Petit Ami parfait de Kaori Kinoshita et Alain Della Negra.
Clémence Diard
Mortenol
Clémence Diard est diplômée de la Fémis en 2014. Elle a monté de nombreux courts métrages, ainsi que des longs métrages documentaires réalisés par Joana Preiss, Souleymane Cissé, Antoine d’Agata, Rares Ienasoaie. Parmi les longs métrages de fiction qu’elle a montés ces dernières années, sont récemment sortis Cette musique ne joue pour personne de Samuel Benchetrit et Mes frères et moi de Yohan Manca.
Qutaiba Barhamji
Djo
Qutaiba Barhamji est né à Damas. Réalisateur et monteur basé en France, il a monté plus de 50 courts et longs métrages, fictions et documentaires, dans 20 langues différentes. Ces films ont été présentés dans de nombreux festivals internationaux, parmi eux Still Recording réalisé par Ghiath Ayoub et Saeed Al Batal (Grand prix de la Mostra de Venise ; Cannes 2018, Semaine de la critique) et Poisonous Roses du cinéaste égyptien Ahmed Fawzi. Il est également consultant et enseignant en montage pour plusieurs organisations et universités en Europe et au Moyen-Orient. En 2020, il réalise son premier long métrage documentaire la Terre de Gevar (Cinéma du réel, Doclisboa, IDFA, etc.).
Maximilien Zamanski
Heliconia
Maximilien Zamanski est diplômé de l’École documentaire de Lussas en 2014. Il réalise deux courts métrages documentaires avant de se tourner vers le montage. Depuis, il a monté plusieurs documentaires et fictions, dont Heliconia (mention spéciale du Prix Premier au FID de Marseille). En 2016, il rejoint l’association Makiz’art (Nantes) avec laquelle il développe des ateliers d’éducation à l’image en France et en Tunisie. En 2020, il rejoint l’équipe du festival Les Docs de Noirmoutier pour construire la première édition de septembre 2021.
Marie-Hélène Dozo
Clara Sola
Marie-Hélène Dozo est une monteuse itinérante, basée à Bruxelles. Elle travaille avec des cinéastes venant du monde entier. Ses choix sont guidés par une rencontre, un personnage, une histoire, un lieu qui l’interpelle, qui soulève des questions sur les grandes et les petites histoires de nos sociétés. Sa carrière se partage entre le montage de documentaires et de longs métrages de fiction. Son premier long métrage de fiction est La Promesse de Jean-Pierre et Luc Dardenne, avec qui elle collabore depuis 30 ans.
Le lien qu’elle creuse avec les réalisateurs et réalisatrices, en salle de montage, est chaque fois enrichi par le projet. Elle partage régulièrement son temps avec Roberto Minervini, Haroun Mahamat Saleh, Bénédicte Liénard et Mary Jimenez. Elle a travaillé sur le long métrage The Diary of a Teenage Girl de Marielle Heller, Wrong Elements de Jonathan Littell , The Man Who Sold His Skin de Kaouther Ben Hania, et Les Intranquilles de Joachim Lafosse.