Qutaiba Barhamji est un réalisateur et monteur né à Damas et basé en France. Chef monteur de plus de 50 films, de langues différentes, présentés dans le cadre de nombreux festivals, tels que Cannes, la Mostra de Venise et l’IDFA. Parmi eux Still recording (2018), Little Palestine, journal d’un siège (2021), How to save a dead friend (2022), Smoke Sauna Sisterhood (2023) et Les Filles d’Olfa (2023).

Son premier long métrage documentaire en tant que réalisateur La Terre de Gevar (étoile de la SCAM 2022) a été sélectionné dans plus de 30 festivals (Cinéma du Réel, IDFA, Doclisboa).

Anouk Zivy se forme « sur le tas » aux longs métrages de fiction en pellicule. Le passage au numérique est intervenu alors qu’elle commençait à travailler en tant que cheffe-monteuse. Elle exerce ce métier sur quelques fictions (Le dernier en date et Entre deux trains de Pierre Filmon) et sur des documentaires très variés par leurs sujets et leurs écritures : des films en « cinéma direct » comme de nombreux Strip-tease, ou des unitaires (Babel sur scène de Dominique Fischbach) mais aussi des portraits d’artistes (Mark Rothko, la peinture vous regarde de Pascale Bouhénic, L’aventure de « Histoire du soldat » de Michel Van Zele) et une série documentaire, Un Œil, Une Histoire de Marianne Alphant et Pascale Bouhénic sur des historiens de l’art.

Raphaël Lefèvre est diplômé de la Fémis en 2011. Il a travaillé comme assistant monteur sur La Vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche puis comme monteur, aussi bien en fiction (João Pedro Rodrigues, Yann Gonzalez, Mehdi Ben Attia…) qu’en documentaire (Yolande Zauberman, Laurie Lassalle, Claire Doyon…) ou dans des formes hybrides (Elena López Riera, Safia Benhaïm…). En 2017, il a réalisé le court métrage Nos désirs. Il en prépare actuellement un deuxième, Les Peaux rouges, ainsi qu’un essai documentaire en co-réalisation avec Maxence Vassilyevitch, Le Monde d’en haut.

Marie Bottois est monteuse et réalisatrice. Elle a monté de nombreux documentaires, dont Les Équilibristes (2019) de Perrine Michel et Zou de Claire Glorieux, sorti en 2023. Elle est membre des laboratoires de cinéma argentique partagés « l’Etna » et « l’Abominable ». Récemment, elle a réalisé Le Passage du col, sélectionné pour le César 2024 du meilleur court métrage documentaire.

Perrine Bekaert intègre le département montage de l’INSAS (Bruxelles) après un master de philosophie. Depuis, elle a travaillé sur des longs métrages de fiction, d’animation, des séries, des documentaires, tels que La vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche, Castings de Pierre Niney (saison 1), Le Grand jour de Pascal Plisson, Fragile d Emma Benestan, Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand.

Sophie Mandonnet a une licence de cinéma à Paris III. Elle a passé un an à Ciné-Tamaris, la « ruche » d’Agnès Varda : de la préparation au montage, en passant par le tournage de Jacquot de Nantes. Après quelques années comme stagiaire puis assistante monteuse sur des longs métrages de fiction, elle a rencontré Ariane Doublet et monté la plupart de ses documentaires.

Côté fiction, Philippe Faucon a été une autre rencontre déterminante, une collaboration qui se poursuit depuis plus de 20 ans.

Nicolas Bancilhon découvre le cinéma documentaire au festival de Lussas ce qui le pousse à faire des études de montage en BTS audiovisuel à Bayonne. Dès 1998, il travaille comme monteur pour le magazine Métropolis (Arte) et rencontre le réalisateur Rabah Ameur-Zaïmeche, qu’il accompagne comme monteur et assistant réalisateur sur ses 4 premiers longs métrages. Il travaille régulièrement avec Antoine Gallien (magazine Strip-tease, séries documentaires Arte) et Antoine Carlier (films musicaux de concerts-clips). Il monte les films de défilé Chanel depuis 2012, dont les 7 courts-métrages de Karl Lagerfeld (Walter films). Parallèlement, il est enseignant-monteur aux Ateliers Varan. Depuis 3 ans, il travaille en Aquitaine où il alterne les montages de long métrage documentaire et de fiction.

Erhan Örs est un monteur et producteur kurde vivant en Turquie. Il a monté des œuvres documentaires et de fiction. Parmi ses films figurent Sur’da Devran (2023), Kobanê (2023), Hêvî (2023), La Saison des mûres (2022), Sur : Axû Welat (2018) et Safakla Donenler (2015).

Aylin Kuryel est titulaire d’un doctorat de l’École d’analyse culturelle (ASCA) à l’Université d’Amsterdam, où elle enseigne actuellement. Parmi ses films figurent Taboo (2008, 3e Prix au Festival du Film d’Istanbul), Ayşegül in Rebellion (2011, 3e Prix du Film à la Fondation Hrant Dink), Welcome Lenin (2016, Prix Spécial du Jury au Festival du Film Documentariste) et A Defense (2021).

Fırat Yücel est critique de cinéma et cinéaste. Il a cofondé le mensuel de cinéma Altyazı en 2001 et en est le rédacteur en chef. Il a co-réalisé Kapalı Gişe (Only Blockbusters Left Alive, 2016) et a travaillé comme co-monteur des documentaires Welcome Lenin et Audience Emancipated : The Struggle for the Emek Movie Theater en 2016. En 2019, il a co-réalisé Heads and Tails avec Aylin Kuryel. Fırat Yücel et Aylin Kuryel produisent des films avec leur collectif Image Acts.

Sercan Sezgin travaille à Paris en tant que chef monteur. Il a étudié le cinéma à la Tisch School of the Arts de l’université de New York. Son travail de montage a été projeté notamment à la Berlinale, à l’IFFR, à l’IDFA et au Festival de Cannes. Il intervient régulièrement à La Fémis. Il a participé au programme Berlinale Talents en 2021. Membre des Monteurs Associés et de KUDA, la Société des Monteurs en Turquie.

Ian Barling est co-monteur de son dernier court métrage SAFE, sorti sur Criterion Channel. Après avoir terminé le Graduate Film Program de NYU, Ian a été nommé Vimeo Breakout Creator en 2022. Il vit actuellement à New York, où il prépare son premier long métrage, FRANCIS, développé dans le cadre du TorinoFilmLab, du Pop Up Film Residency et du programme Next Step de la Semaine de la Critique. Ses œuvres ont été projetées au Festival de Cannes, au Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand et au Festival du film de San Sebastian, entre autres.

Nicolas Milteau suit des études en histoire du cinéma à Montpellier, puis évolue, dès 2001, comme assistant monteur auprès de Catherine Gouze et Guy Lecorne. Peu après, il devient chef-monteur et entame une collaboration régulière avec Richard Copans (vingt films dont onze de la collection Architectures) et Mati Diop (Last night, Big in Vietnam, Atlantiques, Mille Soleils).

Nicolas navigue ainsi depuis ses débuts entre fiction et films du réel, de même que sur des projets qui tendent à s’affranchir de ces « catégories ».

Nobuo Coste commence à travailler comme assistant monteur. Il apprend ainsi aux côtés de Pauline Gaillard et de Frédéric Baillehaiche. Par la suite, Nobuo monte une trentaine de courts métrages. En 2022, il termine le montage du film Le paradis de Zeno Graton et monte le second long métrage d’Abdellah Taïa Cabo Negro.

Maxence Tasserit obtient un Master de réalisation à Paris 8 et enchaîne différents postes sur des tournages, puis travaille plusieurs années en tant qu’assistant de casting, tout en travaillant à ses propres projets de films en totale autoproduction. Il reprend les études en 2017 en entrant à la Fémis, département montage, puis monte de nombreux courts et moyens métrages qui rencontrent un bon accueil en festivals (Locarno, Cannes, FID, Réel, etc.), ainsi que des documentaires TV.

Il a récemment présenté un documentaire qu’il a réalisé en Suisse au festival DocLisboa, et il écrit actuellement un court métrage de fiction qu’il souhaite faire produire.

Céline Perreard est diplômée de l’INSAS en montage.

Cheffe monteuse depuis une dizaine d’années, elle travaille sur différentes formes de narration.

Elle est également scripte. Actuellement, elle développe ses futurs projets en tant que réalisatrice. Elle a co-réalisé son premier court métrage Voice Ever avec Pauline Archange.

Ludovic Blasco travaille comme monteur et assistant monteur depuis 2016. Il a formé son regard au cinéma en tant que programmateur et directeur de programmation au festival Silence, On Court à Paris pendant 3 ans. De 2019 à 2022, il a dirigé le festival Cinemabrut. Il vit et travaille désormais à Marseille, où il est né, et développe des projets d’écriture autour de ce territoire qui l’inspire.

Tyliann Tondeur-Grozdanovitch est un jeune cinéaste français. Produit par le GREC, La Canicule est son premier court métrage. Il est aussi monteur de films et s’intéresse à d’autres disciplines artistiques comme la photographie et la peinture.